Comme ONG d’éducation au développement et association d’éducation permanente, Justice et Paix bénéficie d’une double identité qui l’aide à mieux remplir ses missions : observer et comprendre les contextes de conflits, partir des réalités vécues dans les sociétés (du nord et du sud), construire des alternatives avec les citoyens.
Cette double reconnaissance par des bailleurs de fonds publics ne représente pas (comme certains pourraient le craindre) du double financement, mais une complémentarité au service de l’action. Cette réflexion fera l’objet de deux analyses qui auront pour objectif de nourrir la réflexion dans le secteur associatif : en effet, elles sont tirées d’une expérience de travail issue de nos démarches en éducation permanente. Cette première analyse se penche sur la vision développée autour des conflits mondiaux et la manière dont une association belge peut les aborder.- leurs capacités d’analyse critique des réalités de la société ;
- leur prise de conscience sur leurs responsabilités face aux enjeux de la paix et de la justice au niveau global ;
- leur mobilisation et participation effectives en tant qu’acteurs de la société.
- Conflits sociaux ou armés.
- Conflits impliquant une atteinte aux droits humains (c’est-à-dire économiques, sociaux, politiques et environnementaux).
- Nous portons une attention particulière aux pays dits les plus pauvres ou fragiles dont les populations sont les premières victimes des violences, mais travaillons également sur les pays à revenu intermédiaire car les disparités sociales et économiques y sont également importantes [1]Middle Income Countries (MIC). Voir à ce sujet la note stratégique de la DGD (mars 2013) : diplomatie.belgium.be/fr/binaries/MIC_note_strategie_tcm313-243803.pdf.
- Nous travaillons sur des conflits actuels et passés : l’analyse des mécanismes qui ont entraîné la guerre nous permet de développer un volet prévention des conflits.
- Certains conflits liés aux intérêts géopolitiques et géostratégiques mondiaux : la manière dont se construisent les relations internationales peut avoir des conséquences négatives pour les Droits humains.
- Nous sommes à l’écoute des interpellations des citoyens européens, dont des membres de diasporas qui souhaitent s’impliquer dans la résolution des conflits de leur pays d’origine.
Documents joints
Notes[+]
↑1 | Middle Income Countries (MIC). Voir à ce sujet la note stratégique de la DGD (mars 2013) : diplomatie.belgium.be/fr/binaries/MIC_note_strategie_tcm313-243803.pdf |
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↑2 | Cfr la liste, datant de 2011 fournie dans le document « Note stratégique pour les situations de fragilité » de la Coopération belge au développement (p.32). |
↑3 | www.congoforum.be/upldocs/WSM-Broch-Congo-FR.pdf |
↑4 | « Pour un engagement renforcé en faveur de la paix et de la démocratie dans la région des Grands Lacs », Mémorandum d’EurAc pour l’UE, législature 2014-2019. |
↑5 | Dans certains des contextes choisis, comme en RDC, il s’agit d’un objectif à long terme compte tenu de l’état, catastrophique, de l’appareil judiciaire. Nous travaillons avec des partenaires qui ont choisi cette ligne de travail comme prioritaire (citons, pour l’exemple, RCN Justice et Démocratie). |