En avril 2016 auront lieu les prochaines élections présidentielles au Pérou. L’occasion de s’arrêter sur le mandat d’Ollanta Humala, le candidat qui avait largement séduit la population en prônant une croissance au bénéfice de tous en 2011. Voyons si, 4 ans après, le gouvernement Humala, fort soutenu au niveau international, est resté fidèle à ses objectifs de départ
En 2011, Ollanta Humala, candidat du parti nationaliste, était élu président sur base de nombreuses promesses [Voir l’analyse [Ollanta Humala, un Président pour un nouveau modèle économique péruvien ? ]]. À l’époque, il prétendaitconstituer un gouvernement de concertation national, représentatif de l’ensemble des forces démocratiques et ouvert à la société civile.Il s’engageait à
construire un Pérou moins inégal et plus juste à travers une croissance économique qui bénéficie à tous.Sur la liberté d’expression, il disait que le meilleur message pour la liberté d’expression est de ne pas lui mettre de conditions [1]DELGADO B., Ollanta Humala precisa puntos de su programa económico y social,, mai 2011. Il se présentait comme l’alternative démocratique, le promoteur de la Grande Transformation.
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Notes[+]
↑1 | DELGADO B., Ollanta Humala precisa puntos de su programa económico y social,, mai 2011 |
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↑2 | Cette loi se réfère à la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail sur les peuples Indigènes et Tribaux |
↑3 | Le Lote 192 est une concession pétrolière située en Amazonie péruvienne, dans la province du Loreto |
↑4 | FEDEPAZ et OXFAM, La criminalización de la protesta social y el caso Majaz, p. 6. |
↑5 | Ibid, p. 15 |
↑6 | Interview dans le journal El Comercio du 5 juillet 2015 |
↑7 | Page 5 de la feuille de route |
↑8 | Page 29 de la feuille de route |
↑9 | Les sommets UE-CELAC réunissent les dirigeants des États européens et des États latino-américains et Caraïbes dans le but de renforcer les relations entre les deux pays. Un forum alternatif avec les organisations de la société civile se déroule toujours en amont |