Parler de pardon dans un contexte de réconciliation est toujours difficile. Le pardon est un acte tellement personnel et subjectif qu’on ose rarement le mentionner dans un contexte social voire « post-conflit ». La possibilité de pardonner a pourtant fait l’objet de réflexions chez différents philosophes, juristes et politiciens, particulièrement dans les années qui ont suivi l’Holocauste.
Au-delà d’une rapide vision de l’évolution de la place du pardon au cours de l’histoire récente, cette analyse pose la question des conditions pour que le pardon puisse faire partie d’un processus post-conflit. Car, bien qu’il soit le fruit d’un choix individuel, il ne peut faire l’impasse d’une réflexion de société.Documents joints
Notes[+]
↑1 | Statut du Tribunal de Nuremberg, art. |
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↑2 | Arendt H., “Vita Activa”, ed. Bompiani, Milano, 2011. |
↑3 | Jankélévitch V., “Il perdono”, ed. IPL, Milano, 1968 |
↑4 | Ricoeur P. , “La memoria, la storia e l’oblio”, ed. Cortina Raffaello, Milano, 2003. |
↑5 | Derrida J., “Le siècle et le pardon”, dans “Le monde des débats”, 1999 |