L’expansion des technologies de l’électronique (GSM, tablettes, smartphones…) a connu un véritable boom ces dernières années, prenant dans nos vies une place insoupçonnée. Preuve à l’appui, en 2009, plus de 3.8 milliards de lignes de téléphone portable étaient en service contre 1.758 milliards en 2004 [1] Convention de Bâle, Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables, PNUE, 2012. Et cette croissance ne semble pas ralentir au vu de l’attrait perpétuel pour les nouveautés dernier cri, entretenu par les géants de l’électronique.
Cependant, il existe des limites à cette consommation effrénée. Les ressources naturelles, principalement minières, nécessaires à la fabrication de nos objets fétiches ont un coût humain et environnemental élevé au Sud. C’est ce dont ont témoigné des chercheurs et acteurs d’associations spécialisées sur ce thème ainsi que Marie Arena, Vice-Présidente de la Commission des Relations extérieures au Sénat belge, lors d’un ciné-débat au Salon Valériane 2013. Le GRESEA, le CETRI et la Commission Justice et Paix participaient au débat modéré par le CNAPD et introduit par la diffusion du dernier documentaire de Raf Custers « Avec le vent ».Attachments
Notes[+]
↑1 | Convention de Bâle, Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables, PNUE, 2012 |
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↑2 | La Générale des Carrières et des Mines est née en 1967 à la suite de la nationalisation de l’Union Minière du haut Katanga. Dans sa configuration actuelle, la Gécamines est une Entreprise Publique en cours de transformation en une société commerciale dont l’Etat demeure encore l’unique actionnaire. Au terme du processus de transformation, son capital sera ouvert aux privés. |
↑3 | Acronyme désignant cinq pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à forte croissance et dont le poids dans l’économie mondiale a augmenté depuis le début du XXIe siècle. |
↑4 | Equivaut à prôner toujours plus de libéralisation du secteur minier. Les entreprises bénéficiant alors d’une grande liberté d’action et peu contraintes par des impératifs socio-environnementaux légaux adoptent des comportements négligents et impunis. |
↑5 | Politique prononcée en 2008 et renforcée en 2011 qui énonce le souhait de l’UE d’adopter une stratégie intégrée pour les matières premières qui reposera sur trois piliers : l’accès « équitable » aux matières premières sur les marchés internationaux, la mise en place de conditions de base pour un accès durable de l’UE aux matières premières et l’amélioration de l’efficacité globale des ressources et du recyclage pour limiter la dépendance aux importations. |