Âgés de 4 à 17 ans, issus essentiellement de familles pauvres, des milliers d’enfants congolais, au lieu de fréquenter l’école, viennent gonfler les rangs des esclaves modernes dans les mines, notamment pour aider leur famille à survivre.
Le cas du travail des enfants en RD.Congo est préoccupant, dans ce pays situé au cœur de l’Afrique, habité du reste par plus de 70 millions d’âmes, et dont les jeunes les plus concernés (0-14 ans) représentent 47,4% de la population. Réputé pour sa richesse en ressources naturelles, dont la diversité en minerais est très utile aux avancées des technologies nouvelles, l’ex-colonie belge est étonnement classée parmi les pays les plus pauvres du monde en occupant la 178ème place sur 187 pays. Malgré sa croissance économique dont le taux avoisine les 7%, la RD.Congo affiche ses inégalités sociales au grand jour. État de carence confirmé dans le dernier rapport du FMI, indiquant clairement que 98% de la population congolaise vit avec 1,25 dollar américain par jour. Une triste réalité qui consacre par le fait même l’endémicité de la précarité, et annihile tout espoir de lendemains meilleurs pour des millions d’enfants.