Alors que le poste de Secrétaire général des Nations Unies est à nouveau confié à un homme, les partisans de l’alternance ne semblent pas s’offusquer. Quelle sera la place des femmes dans la nouvelle stratégie de préservation de la paix ?
Le poste de Secrétaire général des Nations Unies semblait enfin destiné à une femme. Helen Clark, ancienne première ministre de la Nouvelle Zélande et Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, étaient annoncées comme favorites. Ce sera un homme une fois de plus. Curieusement, ce choix n’offusque pas les partisans de l’attribution de ce poste à une femme. Comment l’expliquer ? Quelle est la stratégie pour préserver la paix et la sécurité internationales en y accordant une place essentielle aux femmes ?Documents joints
Notes[+]
↑1 | Pour la première fois, l’ensemble des Etats membres ont pu interroger les différents candidats. |
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↑2 | Voir Laura Shepherd, Gender, Violence and Security: Discourse as Practice, London, Zed Books, 2008. |
↑3 | Oxfam. Protecting Communities in the DRC: Understanding gender dynamics and empowering women and men, Oxfam Programme Insights. Oxfam GB, 2012. |
↑4 | L’organisation s’est fixé un objectif de 20% de la représentation des femmes dans les rangs du personnel de police des missions de maintien de la paix. Cet objectif semble loin d’être atteint. En mars 2014, 97% des soldats de la paix et 90% des membres de la police étaient des hommes, pourcentages inchangés depuis 2011. |