Le bilan de 50 années de productivisme agricole pose sérieusement question dans le contexte actuel : utilisation massive d’intrants chimiques, dégradation des sols, disparition d’insectes et d’oiseaux, maladies humaines… Au regard de ces externalités négatives en perpétuelle hausse, la recherche d’un modèle plus respectueux de l’environnement s’impose.
L’agroécologie, dont nous vous présentons un aspect dans cet article, pourrait incarner cette nouvelle révolution agricole, capable de relever les défis humains du Sud. Jetons un regard sur cette discipline aux multiples adhérents.Documents joints
Notes[+]
↑1 | Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, organisme de l’ONU créé en 1964 et visant à intégrer les pays en développement à l’économie mondiale de façon à favoriser leur essor. |
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↑2 | CNUCED, L’agriculture à la croisée des chemins : sécurité alimentaire et changements climatiques, Synthèses de la CNUCED, n°18, 2010, |
↑3 | L’agriculture reste en effet le premier secteur économique dans un grand nombre de pays en développement représentant 20 à 60% du PIB selon les pays. |
↑4 | Inclut les émissions directes et indirectes (intrants agricoles, transformation des denrées alimentaires, matériel, changement d’affectation des terres, transports). |
↑5 | Coûts non payés par le consommateur quand il achète un aliment (coût social, environnemental,…). |
↑6 | Euractiv, “Agriculture intensive, écologiquement durable ?”, 2011/2012. |
↑7 | Politiques d’austérité budgétaire imposées par la Banque Mondiale et le FMI, conditionnant des prêts bancaires aux pays du Sud. |
↑8 | Pour plus d’informations, consulter le numéro “Emprise et empreinte de l’agrobusiness”, Alternatives Sud, CETRI. |
↑9 | Illustration tirée du livre de Marie-Dominique ROBIN, “Les moissons du futur. Comment l’agroécologie peut nourrir le monde”, Arte Editions, coll. La Découverte, France, 2012, p.110. |