L’évocation du mot “révolution” suscite de nombreuses représentations dans l’imaginaire collectif. Des images de la Révolution française de 1789 ou encore de la Révolution russe de 1917 nous viennent à l’esprit : des images d’une forte violence, d’embrasement populaire au sein de l’espace public mais aussi des images d’un temps lointain. Quelle est aujourd’hui notre compréhension de ce concept et comment ce dernier a-t-il évolué ? Peut-on encore faire la révolution en 2018 ? Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle révolution ?
Si l’on compare la vie d’un belge ou d’un européen en 2018, à celle de son homologue il y a 20, 30, ou 40 ans… on pourrait parler de révolution ! On observe en effet que des changements considérables sont apparus dans l’organisation de nos sociétés et du vivre ensemble ces dernières décennies. Ces bouleversements résultent principalement du modèle économique que nous avons développé, de la globalisation des échanges, de l’avènement du numérique et de toutes les modifications qu’il induit dans notre rapport au temps, à l’espace et à l’autre. Peut-on pour autant parler de “révolution” ?Documents joints
Notes[+]
↑1 | Définition Larousse. |
---|---|
↑2 | A. Deneault “La révolution”. |
↑3 | Manuel CERVERA-MARZAL, Vers une théorie de la révolution non-violente, Avril 2011. |
↑4 | Oxfam, Cinq chiffres chocs sur les inégalités extrêmes, 2018. |
↑5 | Pénélope Larzillière, Boris Petric et Michel Wieviorka, Révolutions, contestations, indignations, 2013, La nouvelle revue des sciences sociales. |
↑6 | The Guardian, “The war against Pope Francis”, Octobre 2017. |
↑7 | The Economist, “Francis is facing down opposition from traditionalists and Vatican bureaucrats”, Mars 2017. |
↑8 | L’Express : “Un an de pape François en 12 phrases clés” Mars 2014. |
↑9 | Le Monde, Pape François : “je voudrais une église pauvre, pour les pauvres”, Mars 2013. |