Un constat s’impose : le manque d’accès à un logement pour des personnes à faibles revenus, voire sans revenu, est manifeste. Après une réflexion sur la situation du parc locatif public et sur celle du privé, découvrons quelques pistes d’actions réalistes.
Crédit photo: Keystone/Salvatore di Nolfi Chaque année, et quelle que soit la saison, la même question est sur les lèvres des responsables d’associations ou d’organismes publics qui accompagnent des personnes qui vivent à la rue (SDF, Migrants, Sortants de Prison…) : « Avez-vous un logement à mettre à disposition ? ». Plus sensibles à cette carence durant les mois les plus froids de l’année, cette situation persiste néanmoins quand reviennent les beaux jours. Ce manque récurrent de logements abordables pour des personnes à faibles revenus, voire sans revenu, pose question. A quel niveau d’offre le parc locatif public, des Sociétés de logements sociaux, des Agences Immobilières Sociales (AIS) ou des Associations de Promotion du Logement (APL) se situe-il ? De même, nous nous interrogeons sur les offres de logements accessibles dans le parc privé. Avec ici, en surcroit, les restrictions mises quant à l’accueil de personnes vivant avec le Revenu d’Insertion Social (RIS) du CPAS ou de celles sans emploi quand ce n’est pas du fait de leur passé pénitentiaire. Ces questions, le Vicariat Evangile & Vie, la Plateforme Sortants de Prison et la Commission Justice & Paix Liège les ont prises en considération. Il n’est pas question de produire de l’indignation mais de faire émerger des solutions. Car des solutions existent. Dans notre pays ou chez nos voisins. Après une réflexion sur la situation du parc locatif public et sur celle du privé, nous aborderons à titre d’exemple deux groupes concernés par le logement : les personnes SDF et les personnes sortant de prison. Ensuite, nous proposerons quelques pistes d’actions possibles, réalistes et réalisables.