Après plus de deux années de report et un processus électoral chaotique, les Congolais ont finalement été appelés aux urnes le 30 décembre 2018 pour élire leur nouveau Président de la République et leurs députés. Retour sur des élections qui interrogent notre conception de la démocratie et sur les défis titanesques qui attendent les nouveaux responsables politiques de la RD Congo.
Documents joints
Notes[+]
↑1 | Union pour la démocratie et le progrès social. |
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↑2 | Front commun pour le Congo.]. Les résultats des élections législatives n’ont pas suscité beaucoup de commentaires de la part des observateurs internationaux, alors qu’ils soulèvent pourtant tout autant de questions. Il est interpellant de constater que les électeurs auraient choisi un candidat issu de la coalition de l’opposition conduite par F. Tshisekedi « CACH» pour la présidence, mais qu’ils se seraient prononcés en faveur de l’ex-majorité présidentielle pour la députation. Cette configuration politique est inédite en RD Congo. La situation a déjà fait couler beaucoup d’encre et les supputations vont bon train quant à la réelle marge de manœuvre du nouveau Président.
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↑3 | Voir notamment : Patrick Quantin, Céline Thiriot, Jean-François Médart… |
↑4 | Voir notamment : Communiqué de Janvier 2019, Communiqué de Mars 2019. |