Consommer moins, vivre mieux. De l’hyperconsommation à la sobriété?

Nos caves, nos greniers et nos garages débordent de « trucs » qui ont été achetés et qui seront très peu utilisés. Dans la société belge dans laquelle nous évoluons, les citoyens et citoyennes se sont, au fil du temps, transformés en consommateur.rices en puissance dans une logique du « je possède, donc je suis ». Nous sommes encouragé·es à produire et (hyper)consommer afin de participer à un « bien-être » sociétal qui est régit par la croissance.

Or, cette croissance n’est pas tenable à l’infini. Nous utilisons les ressources naturelles – à des fins énergétiques et matérielles – de 1,8 planète et la Belgique, elle-même, peine à s’installer dans un tournant qui lui permettra d’atteindre ses engagements climatiques d’ici 2050. Un constat est clair : nous devons repenser nos modes de consommation et de production pour nous assurer de la viabilité de nos territoires.

La sobriété fait partie des nouveaux récits alternatifs qui commencent – bien que timidement à apparaitre dans les débats publics : consommer moins et autrement. À travers cette nouvelle proposition de vivre en respectant les limites planétaires, la sobriété invite à remettre en question le modèle hyperconsumériste et d’accumulation et permet d’aller plus loin en questionnant nos systèmes de valeur et notre manière de faire société.