La décolonisation de l’espace public belge

La décolonisation de l’espace public belge est un enjeu de nature territoriale, sociétale et éthique, qui prend une place importante dans le débat public belge. Mais quel est ce concept ? Pourquoi cette question fait-elle débat ? Est-ce que des changements sont à l’œuvre ? Quelles solutions pourraient faire consensus ? Tentons de répondre à ces questions !

INTRODUCTION

Depuis 2020, le thème de la décolonisation de l’espace public est très présent dans les débats publics et politiques en Belgique. En effet, les revendications citoyennes demandant de décoloniser l’espace public des villes belges ont pris une ampleur spectaculaire avec la résurgence du mouvement Black Lives Matter, survenue à la mort de George Floyd, le 25 mai 2020. Cet homme, Afro-Américain, a succombé étouffer sous le genou d’un policier qui tentait de l’interpeler… Cet évènement a été le déclencheur d’une série de manifestations dénommées : « Black Lives Matter » (BLM) lors desquelles les [1] demandaient la fin du racisme structurel et des violences policières envers les Noirs, mais également une reconstruction de l’espace public fortement empreint de références qui glorifient la période coloniale au Congo, au Rwanda et au Burundi[2]dans le sens des manifestations pour entamer une réflexion autour de la question et proposer des recommandations. Celui-ci a sorti son rapport. Mais ce rapport annonce-t-il le lancement d’une réelle reconstruction décoloniale[3] public bruxellois et, plus largement, belge ? Toutefois, pour répondre à cette question et éclaircir quelque peu le débat, d’autres points méritent d’être abordés dans un premier temps.

QUE PEUT-ON ENTENDRE PAR LA « DÉCOLONISATION DE L’ESPACE PUBLIC » ?

Dans un premier temps, pour parler de la décolonisation de l’espace public, il est intéressant de revenir sur la définition de la « décolonisation ». Le rapport « Vers la Décolonisation de l’espace public en Région de Bruxelles-Capitale » explique l’action de décoloniser comme le « processus historique de libération des peuples colonisés de la domination de leurs colonisateurs »[4]. Malgré la justesse que peut laisser transparaitre cette définition, elle se prête, plus particulièrement, aux actions de décolonisation à l’œuvre durant la période des indépendances et post-indépendances des années 1960. Dans ce cadre-ci, il est donc préférable de s’attacher à une définition plus globale à l’instar de celle proposée par le Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (CMCLCD) dans une lettre adressée aux parlementaires bruxellois le 14 juin 2021 : la décolonisation est « la rupture totale ou en cours avec toute persistance ou réminiscence du fait colonial dans tous ses aspects humains, philosophiques, culturels, politiques, économiques, sociaux ou scientifiques ».  Ensuite, il est important de préciser ce que l’on entend par « espace public »[5]. C’est un « espace partagé entre les citoyen.nes, en ce sens qu’il peut être accessible, directement ou indirectement, par toutes et tous ou qu’il peut être un lieu de relations ou d’interactions sociales entre toutes et tous »[6].

Pour reprendre les termes du Collectif Mémoire coloniale (CMCLCD), cette décolonisation doit se voir comme « une rupture ou une déconstruction (par contextualisation par exemple) dudit espace et de ce qui y est à décoloniser, à savoir les publications à caractère politique, culturel, anthropologique ayant eu ou ayant toujours pour but d’aliéner une partie de la population et de la faire adhérer activement ou passivement au fait colonial ».

À présent, cet éclairage nous permet d’appréhender plus facilement la notion de la décolonisation de l’espace public. L’idée est de reconstruire l’espace public, en ayant à l’esprit que la construction actuelle des choses est exclusive et inégale à l’égard de certain.e.s citoyen.ne.s. À l’heure actuelle, l’espace public est parsemé de nombreuses références coloniales, illustrant des relations inégales et racialisées entre les individus anciennement colonisateurs et colonisés. L’objectif n’est pas de supprimer toutes les traces de l’histoire coloniale qui constituent l’espace public, mais plutôt de les adapter pour mettre en avant l’histoire de la colonisation sous tous ses angles, rappelant et commémorant l’histoire des personnes colonisées comme celle des personnes colonisatrices. L’objectif final étant la pacification des esprits et la réconciliation de ces personnes.

REVENDICATIONS ET DÉCISIONS PRISES POUR DÉCOLONISER L’ESPACE PUBLIC BELGE

Bien que les mouvements de décolonisation ne datent pas d’hier, la volonté de décoloniser notre espace public prend une grande place dans le débat public actuel. Nous pouvons noter, d’une part, que plusieurs actions de contestation citoyenne avaient déjà remis en question les références à l’histoire coloniale belge. D’autre part, certaines décisions communales et régionales avaient également proposé de nouveaux aménagements pour rendre plus objective et moins polémique, la représentation de la colonisation dans l’espace public. À cet égard, une multitude d’exemples peuvent être donnés.

Déjà en 1919, alors que l’Union congolaise[7] œuvrait pour une plus large reconnaissance des combattants congolais ayant servi durant la Première Guerre mondiale. Paul Panda Farnana, fondateur de l’Union, parvient à faire ériger un monument mémoriel en l’honneur du soldat congolais inconnu. En 1986, l’auteure congolaise Ekanga Shungu écrit L’Afrique noire à Bruxelles et y décrit le quartier de Matonge comme le carrefour de toutes les ethnies africaines. Quant aux balades décoloniales, les premières datent de 1994, quand le Centre communautaire Elzenhof d’Ixelles organisait des promenades pour mettre en lumière les références coloniales à Matonge. L’ONG, Coopération Éducation Culture (CEC), en partenariat avec des représentants de la société civile de Matonge initie la première fresque d’art contemporain africain dans l’espace public bruxellois. Pour cette occasion, c’est le peintre congolais Cheri Samba, qui réalise un tableau gigantesque intitulé « Matonge-Ixelles. Porte de Namur ! Porte de l’Amour ? ». En 2002, l’artiste plasticien, Toma Muteba Luntumbue, avait couvert la statue du général Storms au square de Meeûs et le Monument aux Pionniers belges au Congo dans le parc du Cinquantenaire de draps rouge sang, pour s’opposer à la glorification du passé colonial belge dans son espace public. En dehors de Bruxelles, cet élan décolonial prend également ses marques. Par exemple, en 2006, le Comité pour l’Abolition des Dettes illégitimes (CADTM) avait fait campagne pour que la ville de Liège retire la plaque commémorative de l’hôtel de ville, en l’honneur des Liégeois « morts pour la civilisation ». D’ailleurs, ce sont justement certain.e.s membres du CADTM qui ont créés le Collectif Mémoires Coloniales, en 2008. Leur objectif était de reconstruire l’espace public autour d’une représentation prenant en compte les aspects négatifs de la colonisation et intégrant les figures oubliées de cette époque[8].

Pour le 50e anniversaire de l’indépendance du Congo, Lucas Catherine publie son ouvrage Promenades au Congo. Petit guide anticolonial de Belgique qui, comme l’indique le titre, propose des balades visitant le passé colonial belge au travers de son patrimoine, sous un angle novateur et critique. En 2015, une manifestation à Trône autour de la statue équestre de Léopold II s’oppose à l’hommage que la ville de Bruxelles veut rendre au deuxième roi des Belges, et fait suspendre l’évènement. En 2017, un groupe de travail est formé par le conseil communal d’Anderlecht pour contextualiser certains édifices coloniaux constituant l’espace public anderlechtois. Dans le courant de l’année 2018, plusieurs statues à la gloire de Léopold II sont saccagées à Bruxelles et dans le même temps, l’association Belgian Afro-Descendants Muntu Committee (BAMKO) veut mettre Patrice Lumumba à l’honneur et érige une statue itinérante du premier Premier ministre congolais dans Bruxelles. Mais, l’année 2018 est également l’année de l’inauguration du square Lumumba à Bruxelles et de quelques changements de noms de rues en Wallonie pour honorer certaines figures historiques congolaises[9].

Au vu de tous ces exemples, il est clair que cette volonté de décoloniser l’espace public n’est pas aussi récente qu’on peut le croire. Malgré tout, l’année 2020 a marqué les esprits car ce mouvement de décolonisation n’avait jamais pris une telle ampleur. Tout d’abord, une pétition, lancée à la fin du mois de mai 2020 et s’attaquant aux statues de Léopold II, a rassemblé plus de 20000 signatures en moins d’une semaine. Ensuite, malgré les restrictions sanitaires mises en place à cause de la propagation du Covid-19, plusieurs rassemblements dans les villes de Bruxelles, Gand et Liège ont lieu sans autorisation entre le 1er et le 6 juin 2020. Le 7 juin, une manifestation, cette fois-ci autorisée par les autorités de Bruxelles et regroupant plus de 10 000 personnes, a pu dénoncer une fois de plus le racisme structurel et la construction coloniale de l’espace public. Durant ces manifestations, plusieurs statues commémorant le passé colonial ont été vandalisées, souvent peintes en rouge sang ou enlevées de leur socle. Plusieurs autorités communales ou universitaires ont également décidé de retirer certaines statues ou références coloniales, comme la commune de Hal ou d’Auderghem ou l’Université de Louvain ou de Mons[10]. Pour terminer, en juin 2022, la commune d’Ixelles a retiré la statue d’Emile Storms, du Square de Meeûs, et l’a placé dans le musée d’Ixelles.

Pour conclure cette partie, il est intéressant de se demander pourquoi il est si important de décoloniser l’espace public. L’espace public belge et encore plus bruxellois, est empreint de nombreuses références glorifiantes et faisant la promotion l’entreprise coloniale. Ces statues, places et noms de rues ont été conçus pour justifier l’importance des projets coloniaux aux yeux de la population belge. Malheureusement, cette mise en avant du projet colonial permet, toujours à l’heure actuelle, de perpétuer ses idées racistes et discriminatoires héritées de la colonisation dans l’opinion publique belge. De ce fait, beaucoup d’Afrodescendant.e.s sont mal à l’aise et révolté.e.s de cet imaginaire raciste, stéréotypé et colonial que la Belgique continue d’exposer. Certains éléments du patrimoine belge sont donc synonymes de profonds malaises identitaires et sociétaux pour une partie de la population, et par conséquent, il est primordial de reconstruire l’espace public de façon plus inclusive et moderne.

DU CHANGEMENT EN RÉGION BRUXELLOISE ?

Le 17 juillet 2020, le parlement bruxellois a adopté la proposition de résolution « relative à la décolonisation structurelle et inclusive de l’espace public bruxellois »[11], en reconnaissant la décolonisation de l’espace public comme l’objectif d’une politique publique. Même s’il s’agit principalement d’une déclaration d’intention, cette résolution est, pour l’instant, le premier engagement politique qui va dans ce sens. Grâce à cette résolution, les député.e.s bruxellois.es ont donc demandé au gouvernement bruxellois de prendre des décisions et de mettre en œuvre cet objectif. Le Secrétaire d’État de l’Urbanisme et du Patrimoine, Pascal Smet, a, en fin d’année 2020, constitué un groupe de travail et les a chargés de proposer des recommandations. Ce groupe de travail a été composé de quatre membres des administrations bruxelloises et de seize membres du secteur associatif. Leur rapport est sorti en février 2022 et affirme la thèse suivante : « Depuis la fin du XIXe siècle, l’espace public de Bruxelles a été jalonné d’éléments créés dans une perspective unilatérale et propagandiste qui reposait sur un certain nombre de mythes et de faits historiquement contestables et qui ne tient évidemment pas compte de l’interprétation ni de la présence des sujets coloniaux et de leurs descendants. Cet espace public n’est actuellement plus adapté à la vision des habitants actuels de Bruxelles comme en témoignent les mobilisations d’activistes depuis de longues années. Ce qui était normal hier ne l’est plus aujourd’hui »[12]. Celui-ci retrace l’histoire coloniale et donne également des stratégies d’intervention, des repères juridiques et recommandations pour parvenir à reconstruire l’espace public de manière décoloniale. Ces recommandations proposent plusieurs projets et actions pour arriver à une représentation plus équilibrée faisant également référence aux personnes congolaises, rwandaises et burundaises ayant subi et lutté contre la colonisation.

Selon le rapport, ce travail devrait commencer par la mise en place d’un dialogue entre les citoyen.ne.s, le monde associatif et les autorités locales concernées. Un dialogue, pour décortiquer, de manière critique, le récit colonial actuel, en proposant des « contre-récits » et des solutions qui assurent la visibilité des afrodescendant·e·s, sans pour autant effacer l’autre pan de l’histoire coloniale. Par la suite, ce processus participatif devra amener à instituer un travail de mémoire plus global sur le passé colonial. Le changement des noms de rues, de places, de tunnels et d’arrêts ainsi qu’une journée commémorative, un centre de documentations, un monument et un espace mémoriel en l’honneur des victimes de l’entreprise coloniale font partie des recommandations plus concrètes données par le groupe de travail. De plus, le rapport préconise de continuer et de multiplier les initiatives de sensibilisation du secteur associatif, animant le débat autour de ce thème[13].

COMMENT FAIRE CONSENSUS ?

Au regard des recommandations proposées par le rapport bruxellois et des revendications lancées par les acteurs de la société civile comme le CMCLCD, BAMKO ou Intal, nombreuses initiatives existent pour vider l’espace public belge des signes évidents de la colonisation. Néanmoins, il n’est pas simple de s’accorder sur des solutions pérennes et proportionnées satisfaisant tout le monde. Dans cette dernière partie, nous allons donc passer en revue toutes ces idées.

Ainsi, certains mouvements militants voudraient retirer et placer dans des musées de multiples monuments coloniaux pour en finir avec la glorification de ces figures de la colonisation, telles que le Roi Léopold II ou encore le Général Storms, dont la plupart des statues sont placées dans des lieux significatifs de la capitale belge[14], par exemple. Certains militants de la société civile, de manière plus radicale, parlent également de détruire ces statues et de les remplacer par des sculptures à l’image des figures africaines de la colonisation. Mais est-ce que le retrait et le remplacement de ces édifices permettra une reconstruction juste et proportionnée de l’espace public ? De nombreux historiens, comme une large partie de la population belge, contestent cette idée et s’opposent catégoriquement à la destruction de ce patrimoine[15].

Dans un autre ordre d’idées, plusieurs organisations de la société civile proposent d’apposer un texte de contextualisation sur les monuments coloniaux pour expliquer pourquoi cette statue a été édifiée et à quoi celle-ci fait référence, comme cela s’est déjà fait dans certaines localités. Cependant, la manière de « contextualiser » devra être décidée de manière participative et coordonnée entre les différents acteur.rice.s lié.e.s à cette question. Pour d’autres, cette contextualisation devrait s’accompagner d’une évolution artistique des œuvres coloniales. Par exemple, les autorités en charge de reconstruire l’espace public pourraient demander à des artistes congolais.es, rwandais.es ou burundais.es d’ajouter une référence à des héro.ïne.s, victimes ou résistant.e.s de la colonisation sur des édifices déjà existants. Sans oublier que cette contextualisation devrait toucher toutes les références coloniales de l’espace public, c’est-à-dire, les statues, les mémoriaux, les noms de rues, de places, de tunnels, d’arrêts de bus, de tram, de métro et de train[16].

En outre, l’érection de statues en l’honneur des figures de l’indépendance, de personnages de la résistance et de victimes de la période coloniale serait également une stratégie pour diversifier et décoloniser le patrimoine belge. Le premier pas dans cette direction s’est vu en juin 2018, avec l’inauguration du square Patrice Lumumba situé à l’entrée du quartier Matonge, dans la commune d’Ixelles (à Porte de Namur). D’ailleurs, cette idée s’accompagne, pour certain.e.s, d’une volonté d’ériger un mémorial en hommage aux victimes de l’impérialisme colonial. Bien que ce genre de projet permettrait une certaine décolonisation de l’espace public, le député Ecolo, Kalvin Soiresse, attirait l’attention sur le fait de ne pas dessiner les congolais.es, rwandais.es ou burundais.es seulement comme de « simples victimes passives » de la colonisation. Effectivement, les populations colonisées se sont également constituées en résistance contre l’entreprise coloniale et leurs rendre hommage seulement en tant que victimes effacerait leur juste souvenir. De ce fait et dans le but de pérenniser la recherche autour de ce thème, le CMCLD mettait en avant le souhait d’aménager un « institut pour la mémoire de la colonisation ». Cet institut sensibiliserait, informerait et formerait tout public à l’histoire de la colonisation et entretiendrait le dialogue et la recherche sur la décolonisation[17]. En outre, les membres de l’association BAMKO, propose de diversifier les personnes que l’on met en avant dans l’espace public, fatalement en intégrant des figures africaines, mais également en incluant des femmes.

En dépit de ces nombreuses propositions, il est difficile de définir quelles seraient précisément les meilleures solutions pour décoloniser l’espace public belge. Néanmoins, avec toutes ces pistes d’action et la continuation du débat sur le sujet, il sera possible de trouver des solutions satisfaisant une large majorité de l’opinion publique, sans pour autant retirer de manière radicale toutes les traces de l’histoire.

Loin d’être exhaustif, cet état des lieux montre néanmoins que la décolonisation de l’espace public est un sujet qui intéresse davantage les citoyen.ne.s. Cette décolonisation devient un réel enjeu sociétal auquel il est indispensable d’assortir des politiques prévoyant un aménagement du patrimoine pour le rendre plus représentatif, inclusif et égalitaire. Dès à présent, le travail entamé par le monde associatif ainsi que par le groupe de travail bruxellois doit servir à entamer réellement une reconstruction décoloniale de l’espace public belge. Le rapport du groupe de travail bruxellois peut donc être perçu comme un acte potentiellement créateur de changement, mais n’offre aucune avancée concrète. Mais, il a une force symbolique importante étant donné qu’il représente le premier rapport demandé par un gouvernement et reconnait la décolonisation de l’espace public comme l’objectif d’une politique publique. Pour autant, comme l’explique le rapport bruxellois, le secteur associatif est tenu de continuer son travail d’information et de sensibilisation auprès des citoyen.ne.s pour, une fois de plus, mettre en lumière l’importance du devoir de mémoire. Toutefois, le travail de mémoire ne s’arrête pas à la décolonisation de l’espace public, mais doit prendre la forme d’une décolonisation des consciences pour avoir un impact dans toutes les sphères de la société.

Clara Gatugu.

Sources :


[1] Dans ce cadre, un.e “militant.e” est vu.e comme une personne s’engageant, en général collectivement, pour une cause, de nature politique, sociale, associative, religieuse, etc.

[2] « Hommages, commission parlementaire, regrets du Roi, statues : les conséquences en Belgique après la mort de George Floyd », RTBF, Mai 2021

[3] « Vers la Décolonisation de l’espace public en Région de Bruxelles-Capitale : cadre de réflexion et recommandations », urban.brussels, Février 2022.

[4] Ibid., p. 49.

[5] Lettre du Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations du 14 juin 2021 : « De la nécessité et de l’urgence de la décolonisation de l’espace public ».

[6] Op cit.

[7] Première association congolaise belge, dépeinte comme une « association d’entraide et de développement moral de la race congolaise ». Cette association nationaliste et panafricaniste a pour objectif d’intégrer plus de Congolais dans l’administration, d’améliorer l’accès à l’éducation et de limiter le travail forcé au Congo-belge.

[8] Op cit.

[9] Op cit.

[10] Arnaud Lismond-Mertes, « La décolonisation de l’espace public », Ensemble, n° 103, Octobre 2020

[11] Parlement bruxellois, Résolution relative à la décolonisation structurelle et inclusive de l’espace public bruxellois dans le cadre d’un travail de dialogue et de mémoire, 17 juillet 2020.

[12] Op cit.

[13] Op cit.

[14] Comme la place du Trône ou le parc du Cinquantenaire qui sont des lieux importants de la capitale.

[15] Céline Teret, « Décoloniser l’espace public », Journal L’essentiel, Septembre 2020.

[16] Op cit.

[17] Ibid.

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