Partant du constat qu’en RD Congo, malgré les accords de paix signés depuis 1998, le pays connaît toujours la violence, spécialement à l’Est, deux questions m’ont été posées. La première concerne les auteurs de ces violences graves, que d’aucuns qualifient de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité : jusqu’à quel point ces personnes sont protégées par les lois d’amnistie votées par le Congo, notamment lors de la Conférence de Goma ? Le fait que certaines d’entre elles aient été portées au pouvoir lors des élections de 2006 les protègent-elles définitivement de toute poursuite ? La seconde question porte, elle, sur les victimes : pourront-elles obtenir une quelconque forme de justice et de réparation ? Pour le dire en quelques mots : le Congo est-il condamné à subir l’impunité ?
