Javier Jahncke, Secrétaire Général de la Red Muqui

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Javier Jahncke est le Secrétaire Général de la Red Muqui, un réseau d’organisations
péruviennes qui accompagnent les peuples et communautés affectés par l’extraction
minière.


Le travail de la Red Muqui se focalise en particulier sur les conséquences sociales,
environnementales et culturelles produites par les activités minières au Pérou. La Red Muqui défend les droits individuels et collectifs de ces peuples et contribue à renforcer leurs capacités à construire un modèle de développement fondé sur la soutenabilité et le Bien-Vivre (Buen Vivir).

Du point de vue de plaidoyer politique, l’organisation demande des réformes institutionnelles qui puissent amener à des politiques publiques basées sur le respect des normes et standards sociaux et environnementaux.

Quels sont les enjeux rencontrés par votre organisation, votre pays et l’Amérique Latine en général ?

En avril 2018, lors d’un ciné-débat qui a eu lieu à la Maison de l’Amérique Latine, Javier Jahncke a présenté le documentaire « Historias de agua » qui montre les répercussions de la pollution générée par l’activité minière sur la santé des personnes et l’environnement. Le documentaire nous fait suivre le parcours de l’eau, de sa source en passant par différentes villes du Pérou, afin de nous montrer les visages des gens affectés par la consommation de cette eau polluée, dans un contexte de changement climatique. Les responsables émergent clairement : tant le gouvernement, que les acteurs privés et les groupes d’influence au niveau politique.

Pourriez-vous nous expliquer quel changement a amené un de vos projets en particulier ?

Selon Javier, afin que le monde puisse continuer à exister, nous devons diriger notre regard vers l’arrière, regarder ce que nous avons perdu et nous ouvrir au dialogue avec les peuples ancestraux. Si la globalisation est importante sous beaucoup d’aspects, la pensée et la façon de vivre des personnes ne doivent pas se globaliser. En écoutant et en comprenant pourquoi ces communautés ont choisi différents modes de vie, il sera possible de trouver des alternatives à notre manière de vivre et de consommer, et d’amener à un changement construit d’en bas. D’après Javier, il faut que nous apprenions à vivre pour servir le monde dans lequel nous vivons.

Quels sont vos conseils pour les citoyens qui veulent faire quelque chose pour changer le monde d’aujourd’hui ?

« Je crois que le plus important est de faire quelque chose dans l’espace que chacun
possède. C’est-à-dire, arriver à changer la mentalité dans l’espace qui nous entoure : au collège, à l’école, à l’université. »

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