La présence chinoise sur le sol congolais, là où les ressources naturelles abondent, fait couler beaucoup d’encre depuis quelques temps déjà. Certains fustigent le déséquilibre du contrat entre la Chine et la République Démocratique du Congo qui, se voulant basé sur le principe du « gagnant-gagnant » fait gagner à une des partie nettement plus qu’à l’autre (une nouvelle forme de contrat léonin ?). D’autres le qualifient de « moins mauvaise formule », puisque, basé sur une forme de troc ressources naturelles contre infrastructures et soumis à aucune condition, les populations vivant alentour des concessions chinoises ont vu se construire en un rien de temps une série de routes, d’hôpitaux, d’écoles… infrastructures qui leur faisaient cruellement défaut et que les conditions de bonne gouvernance exigées par les bailleurs de fonds occidentaux pour débloquer les sommes promises rendaient peu susceptibles d’être construites dans un avenir proche.