Alors que certaines entreprises transnationales portent atteinte aux Droits humains de façon récurrente, l’ONU cherche désormais à leur imposer un cadre législatif contraignant pour mettre fin à ces exactions. Quelles sont les positions belges et européennes à cet égard ?
À l’heure actuelle, il n’existe aucune loi internationale contraignante qui oblige les entreprises transnationales à respecter les droits de l’homme [1]Ce terme sera progressivement remplacé ici par « droits humains », formule épicène et traduction précise de la mention anglaise « Human Rights ». . Alors que les États autant que les personnes physiques y sont soumis tant bien que mal, les entreprises qui disposent de structures internationales sont exemptes de tout compte à rendre au niveau mondial. Ce manquement a de lourdes conséquences pour de nombreuses populations à travers le monde, ainsi que sur l’environnement. Si l’ONU cherche à pallier cette carence en proposant un cadre législatif ambitieux, les institutions belges et européennes semblent aujourd’hui traîner les pieds…Documents joints
Notes[+]
↑1 | Ce terme sera progressivement remplacé ici par « droits humains », formule épicène et traduction précise de la mention anglaise « Human Rights ». |
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↑2 | David E. et Lefèvre G. (2015). Juger les multinationales. GRIP-Mardaga. |
↑3 | Voir à ce sujet l’interview de G. Levin – Norton Rose Fullbright sur France 24. |
↑4 | Le Monde économie (21.02.2017). Les multinationales devront mieux contrôler leurs sous-traitants étrangers. |