AVERTISSEMENT : code court de balise de début de note de bas de page déséquilibré trouvé.
Si cet avertissement n'est pas pertinent, veuillez désactiver la fonction de validation de la syntaxe dans le tableau de bord sous Réglages généraux > Codes courts de début et de fin de note de bas de page > Vérifiez les codes courts équilibrés.
Code court de la balise de début déséquilibrée trouvé auparavant :
“Harvey, D. (2005). A brief history of neoliberalism. Oxford. (159 – 160] . Une caractéristique particulière du capitalisme néolibéral globalisé dont les conséquences sociales et environnementales sont néfastes. En termes généraux, l’accumulation par dépossession est réalisée à trav…”
La mort de Berta Cáceres au Honduras, en mars dernier, est un rappel douloureux des abus d’un modèle économique qui place le profit au-dessus du bien être des peuples, des citoyens et de l’intérêt général. Sa vie et son héritage continueront à inspirer les résistances actuelles pour changer la donne.
L’indignation pour la mort de Berta Cáceres au Honduras, leader indigène du peuple Lenca, défenseure des droits des peuples originaires et du respect de l’environnement, a fait le tour du monde. Son combat contre le mégaprojet hydroélectrique Agua Zarca lui a valu la reconnaissance du prix Goldman – ou Nobel Alternatif – en 2015. Ce projet, toujours en cours, menace de restreindre l’accès à l’eau de la rivière Gualcarque au peuple Lenca, interdisant aussi leur droit de rester sur leur territoire. Après des années de menaces et de persécutions constantes en raison de son engagement, Berta a été assassinée le 2 mars 2016 à la Esperanza, au nord-est de l’Honduras. À qui profitent réellement ces projets d’investissements basés sur l’extraction de ressources d’eau et de minerais ? La résistance du peuple Lenca face aux mégaprojets d’infrastructure et d’extraction minière fait écho à plusieurs résistances ailleurs en Amérique Latine et dans les pays du Sud. Leur richesse en ressources naturelles et des conditions souvent favorables aux grands investissements inspirent la convoitise des entreprises multinationales avides de nouvelles sources de rentabilité. Les conséquences sociales et environnementales d’un tel modèle sont pourtant non négligeables. Dans cet échiquier, où convergent les intérêts économiques des entreprises multinationales, et ceux politiques et militaires des États, à qui profitent réellement ces projets d’investissements basés sur l’extraction de ressources d’eau et de minerais ?