Enjeux post-électoraux

2014_justice_et_paix_revue_pppx_87_trimestre2_couverture.jpgL’actualité. Regards et positions : Wallons, comment va la vie ? Dossier : Enjeux post-électoraux –Première réflexion : Sommet Union européenne-Afrique, des défis politiques à relever –Seconde réflexion : Interpellons les pouvoirs politiques sur le droit au logement ! –Portrait/Point de vue : Magma, Magazine Mixité Altérité: proposer un regard plus humain sur les autres… Pour Parler de Paix n°87 – juin 2014

Édito: TTIP, un traité qui rime avec répression…

Le 15 mai 2014, 280 militants pacifiques faisaient l’objet d’une arrestation administrative musclée en marge de la manifestation organisée par l’alliance D19-20. Ils entendaient protester contre la tenue de l’European Business Summit et exprimer une opinion politique différente. Ce sommet rassemblait des représentants de multinationales nord-américaines et des dirigeants européens. Au coeur des discussions, les négociations autour du grand marché transatlantique (TTIP) qui doivent aboutir à la signature d’un traité entre les deux blocs. Pour les mouvements sociaux européens, dont Justice et Paix fait partie, cet accord va brader les protections sociales et environnementales et appauvrir davantage les travailleurs du vieux continent, déjà victimes d’une crise économique particulièrement destructrice pour le tissu social. Les militants entendaient également protester contre les méthodes opaques de la Commission européenne qui négocie dans l’ombre depuis des années. La population est ainsi oubliée ! La répression policière qui s’est déroulée sous nos yeux le 15 mai était disproportionnée et indigne d’un État de droit. La police a utilisé la méthode dite du “cordon de sécurité” pour entourer des groupes de personnes alors que cette pratique a été déclarée hors-la -loi par la Cour européenne des Droits de l’Homme. Certes, le parcours de la manifestation n’avait pas été respecté par les militants. Mais ce parcours avait été imposé par la police sans laisser le choix aux organisateurs, lesquels demandaient simplement d’ “encercler symboliquement le sommet”. Rappelons également qu’il est interdit d’arrêter un manifestant non violent. La limitation du droit à la manifestation s’est donc exercée au préalable, sous couvert de raisons sécuritaires qui n’avaient pas lieu d’être. La contestation sociale est bâillonnée et révèle ainsi un danger pour notre démocratie. La Commission Justice et Paix Belgique francophone

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