En 1990, le numérique était presque inexistant. Aujourd’hui, il devient difficile, voire impossible, de s’en passer. Smartphones, ordinateurs, tablettes, etc. ont pris une place importante dans notre vie et ont modifié nos comportements sociaux. Ces outils nous permettent une connectivité permanente et nous ont fait entrer à une vitesse fulgurante dans « l’ère numérique ».
En 2019, 82 % des ménages belges 1 disposent d’un ou de plusieurs ordinateurs portables et plus de 85% ont une connexion Internet. Une étude du GSMA 2 de 2015 prévoit qu’un foyer de 4 personnes dans un pays européen possède presque 50 équipements numériques connectés en 2022.
Le numérique incarne l’idée de progrès à notre époque et de nombreux acteurs économiques et politiques s’accordent à l’encourager. Il offre davantage d’efficacité, de communication et de sécurité à travers la collecte des données, d’optimisation, etc. Si l’on en croit l’opinion publique, le numérique serait même indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique. Il permettrait de réduire nos émissions de 15 à 20% d’ici 2030. Aussi, la course à la digitalisation et à l’innovation marque tous les domaines de la société :éducation, travail, Coopération au développement, etc. représentant un formidable marché pour les investisseurs et un secteur clé de la croissance pour nos responsables politiques.
S’il est certain que le numérique permet des gains en termes d’efficacité ou d’efficience, il nous semble important de faire entendre une voix dissonante, à rebours des discours dominants.