Criminalisation des mouvements sociaux. Le cas du Pérou

Face au développement des activités minières, les pays rencontrent un nombre grandissant de protestations sociales. En prenant comme illustration le cas du Pérou, nous verrons comment les gouvernements tentent de régler ces situations conflictuelles en criminalisant ces protestations.


2010_cjp_etude_phenomene_de_criminalisation_des_mouvements_sociaux_h130.jpgThème : Ressources naturelles; Prévention des conflits
Auteur : Quentin Pulinckx, en collaboration avec Santiago Fischer
Nombre de pages : 48 p.
Éditeur : Commission Justice et Paix
Année : 2010
Prix : Téléchargeable gratuitement – Version papier à 5 €

 

Description

Le phénomène de criminalisation des mouvements sociaux face aux entreprises extractives se développe mondialement depuis plusieurs décennies. Cette situation risque bien de perdurer suite à l’importance grandissante des enjeux portant sur la sécurisation de l’approvisionnement énergétique et sur les conséquences environnementales. Face au développement des activités minières, les pays rencontrent un nombre grandissant de protestations sociales. En prenant comme illustration le cas du Pérou, nous verrons comment les gouvernements tentent de régler ces situations conflictuelles en criminalisant ces protestations.

La présente étude aborde les caractéristiques inhérentes au phénomène de criminalisation des mouvements sociaux en envisageant les opportunités de plaidoyer en faveur des communautés locales victimes des activités minières. Elle définit un angle d’approche dans l’élaboration d’une stratégie d’actions. La question centrale porte sur l’analyse des instruments de défense des droits de l’homme au niveau européen et d’une certaine manière, au niveau belge. Le but ultime étant la mise en place d’un cadre général permettant de prendre en considération tous les acteurs impliqués dans le processus d’extraction des ressources naturelles.